La science de la couleur fût crée il y a 300 ans par un Anglais ; Sir Issac Newton. Sans lumière il n’y a pas de couleur, l’obscurité totale est dépourvue de couleur, nous voyons les couleurs produites par un objet seulement quand ce dernier est baigné de lumière.
La perception des couleurs
La couleur est une impression visuelle, donc un phénomène subjectif et non quelque chose de matériel. Pour percevoir la couleur, il faut de la lumière, un objet éclairé et une personne pour voir la couleur.
La lumière
Sans lumière, il n'y a pas de couleur car la couleur provient de la lumière. Ordinairement on se réfère à la lumière blanche, car elle contient toutes les couleurs. Mais toutes les sources de lumière n'ont pas la même qualité. Ainsi, la lumière d'une lampe à incandescence est plutôt orangée alors que la lumière naturelle du jour est plus ou moins bleutée selon le moment du jour et selon les conditions atmosphériques. Les lampes fluorescentes donnent un éclairage différent. C'est pourquoi l'aspect d'une surface colorée varie beaucoup selon l'éclairage.
L'objet coloré
Les surfaces nous paraissent colorées parce qu'elles décomposent la lumière ; elles absorbent certaines radiations pour ne laisser voir que celles qu'elles renvoient. Ainsi, une pomme est rouge parce qu'elle n'absorbe pas le rouge. Pour juger la couleur d'une peinture, il faut en appliquer et la laisser sécher. Il faut s'assurer que la couche est opaque et qu'elle masque bien le fond sur lequel on l'applique ; sinon, la teinte du fond peut nous tromper.
La personne
Une personne voit la couleur avec son œil et son cerveau interprète l'image perçue par l'œil. Pour bien apprécier la couleur, l'œil doit être normal ; les personnes affectées de daltonisme par exemple, ne peuvent pas distinguer toutes les couleurs. Quant à l'interprétation par le cerveau, on sait qu'elle peut varier beaucoup selon les individus.
Cette interprétation est influencé par l'état physique ou psychique, le goût, l'éducation, l'âge, l'environnement et par d'autres facteurs qui nous conditionnent. C'est pourquoi certaines couleurs qui plaisent à des individus peuvent déplaire à d'autres.
La couleur est par excellence la partie de l'art qui détient le don magique. Alors que le sujet, la forme, la ligne s'adressent d'abord à la pensée, la couleur n'a aucun sens pour l'intelligence, mais elle à tous les pouvoirs sur la sensibilité, elle remue des sentiments.
Le cercle chromatique
Le cercle chromatique renferme 12 couleurs dont les couleurs primaires le rouge, le jaune et le bleu, on utilise aussi parfois le magenta, le jaune et le cyan. À partir de ces trois couleurs de base, du noir et du blanc, on peut pratiquement créer toutes les gammes de couleurs imaginables. On crée les couleurs secondaires à partir du mélange égal de deux couleurs primaires. Elles sont l’orangé, le vert et le violet. À partir de là, en ajoutant un peu plus de jaune à l’orange, on obtient une couleur tertiaire, le jaune-orangé ou à l'inverse, en y ajoutant un peu plus de rouge, on obtient un rouge-orangé. Même chose avec le violet et le vert, et ainsi de suite, donc, il est possible de créer une gamme de couleurs à l'infini, dépendante de la quantité de couleurs que l'on ajoute à nos mélanges.
Toutes les couleurs du cercle chromatique sont des couleurs pures, en ajoutant un peu de blanc à ces couleurs, on obtient des teintes, le rose est un mélange de rouge et de blanc, et en y ajoutant un peu de noir, on obtient des nuances, telle le bourgeonne, mélange de rouge et de noir. Et on obtient des tons en ajoutant à une couleur un peu de gris, le vieux rose est un mélange de rouge et de gris.
La couleur complémentaire d'une autre est celle que l'on retrouve à son opposé sur le cercle chromatique : exemple, le rouge est la couleur complémentaire du vert, l’orangé est la couleur complémentaire du bleu, le jaune celle du violet. Elles ont les propriétés de : posées côte à côte, elles s’exaltent et mélangées entre elles s’anéantissent, deviennent ternes et sales. Un exemple bien concret, il suffit d’appliquer une teinture de couleur rouge sur un bois, ensuite d’appliquer un glacis de couleur verte par dessus, et la couleur va devenir d’un brun terne.
Jean-Paul Lécuyer