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Procédure pour le décapage

Il faut toujours porter des gants de caoutchouc et des lunettes protectrices en utilisant des décapants. Trouvez d’abord l’endroit le plus approprié,  si le temps le permet,  il vaut mieux décaper à l’extérieur.  N’entreprenez pas un ouvrage de décapage dans un endroit habité.

Le décapant est commode, mais salissant.  Votre lieu de travail doit être bien éclairé,  tachez autant que possible de gratter la pièce sur laquelle vous travaillez à l’horizontale,  en la retournant si c’est nécessaire et en ne faisant qu’une surface à la fois.

Démontez de votre meuble toutes les parties ne devant pas être décapées ou isolez-les avec du ruban adhésif.  Mettez gants, lunettes de protection.  Versez du décapant dans le récipient métallique, refermez le bidon soigneusement.  Appliquez le décapant au pinceau en couche épaisse (pas comme de la peinture). Sur une surface verticale, commencez par le haut. Au bout de 5 minutes, vous observerez la finition du meuble gonflée et pelée. Laissez le décapant agir longtemps, 15-20 minutes, ne pas l'ôter trop rapidement au risque de laisser une couche poisseuse sur le meuble qui vous posera des problèmes par la suite.

Vous pouvez recouvrir le meuble d'une bâche en plastique pour confiner le décapant et accroître son efficacité. Lorsque le décapant a fait son œuvre, prenez le grattoir en bois, ou la laine d'acier no 00, frottez le bois dans le sens des fibres pour ne pas faire de rayures.  Essuyez vos outils dans du papier journal. Si la finition est constituée de plusieurs couches, n'essayez pas de tout retirer en une seule fois, recommencez en appliquant du décapant.

Il ne faut pas laisser sécher le décapant, il laisserait des traces difficiles à éliminer. Pour les bois moulurés ou sculptés, une brosse à poils de laiton, une vieille brosse à dents ou une brosse à légumes font très bien l'affaire.

Pour les surfaces difficilement accessibles, prendre des cotons-tiges ou des cure-dents. Des gouttes de décapant sont tombées sur une surface décapée ? Prendre un peu de d’alcool à bois (méthanol) pour les ôter. Récupérez tous les papiers journal, placez-les à l'extérieur pour laisser le décapant s'évaporer à l'air libre. Mettez ensuite les résidus en lieu sûr pour les éliminer dans une déchetterie appropriée.

Quand tout est enlevé

Après avoir enlevé tout le vernis, lavez la surface à l’alcool à brûler (hydrate de méthyle) pour en retirer le résidu du décapant, la crasse, les saletés et les morceaux de peinture ou de vernis ramolli qui restent.  Le rinçage à l’eau n’est pas à conseiller, c’est qu’il agit défavorablement sur la colle et provoque le soulèvement des fibres du bois.  Si vous avez utilisé un décapant à consistance cireuse, remplacez l’alcool par le diluant à laque..

Ne jamais utiliser de varsol (dégraisseur à pinceaux) pour laver les surfaces à cause de sa consistance trop grasse.

 

TOUJOURS, UTILISEZ DES GANTS ET LUNETTES DE PROTECTION

ET BIEN VENTILER

Les lignes directrices énoncées dans cette page ne sont pas pas vraiment difficiles à suivre. Elles requièrent seulement un peu d'attention de votre part et font appel à votre sens des responsabilités. En les observant à la lettre, non seulement vous réussirez votre travail de décapage d'une manière professionnelle, mais vous vous protégerez, ainsi que votre famille, contre tout incident fâcheux pouvant être lié à l'utilisation de ces produits.

 

Finition de peinture de lait.

La peinture de lait reproduit une finition antique, elle est non toxique. Vous pouvez vous la procurer sous la forme de sachet en poudre pré mélangée en diverses couleurs.  C'est un mélange de chaux, de caséine (protéine de lait), et de colorant.

La caséine est le plus universelle des liants traditionnels. Elle forme une pellicule dure, relativement imperméable. Elle a une surface cristalline et poudreuse qui a tendance à craqueler en épaisseur.  Quand vous ouvrez le paquet, vous la combinez avec de l'eau chaude, la diluez selon vos besoins,  il faut laisser reposer la peinture environ 30 minutes afin que les pigments de cristaux puissent se décomposer convenablement avec l’eau, elle sèche rapidement (30 minutes à 2 heures) et le tour est joué.

La peinture de lait n'émet pas des vapeurs dangereuses quand vous l'employez.  Vous pouvez utiliser n'importe quels pinceau ou rouleau pour l’application.  Il faut suivre le grain du bois, et enduire la peinture aussi également que possible. Le seul côté négatif de la peinture de lait est que vous ne pouvez pas changer d'avis plus tard, la peinture imbibe dans le bois, et aucun diluant de peinture ne peut la délayer, il sera très difficile de l’enlever.

D'autres personnes (plus artistiques) peuvent employer de la craquelure entre deux couches de peinture, ainsi que des techniques de ponçage ou de polissage pour réaliser toutes sortes de finis qui reproduisent les textures anciennes.. Quand vous pensez à la quiétude, particulièrement aux enfants, la peinture de lait semble être une bonne formule, votre maison n’aura aucune vapeur nocive pendant son application.

Vous pouvez protéger la peinture de lait avec différentes solutions de revêtements soit ; à l’huile, à la cire teintée, au vernis à l’eau, au vernis à l’huile, ils sont tous compatibles avec la peinture de lait, néanmoins certains peuvent varier la couleur de la peinture de lait. On peut conserver les mélanges de peinture de lait dans des récipients fermés au réfrigérateur pendant 15 jours maximum.  Nettoyer les instruments enduit de peinture de lait dans de l’eau chaude savonneuse aussitôt le travail terminé.

 

 

Application des vernis à l'alcool

Le vernissage aux vernis à l’alcool, nécessite toujours une préparation du bois, quelquefois une mise en teinte. La préparation consiste en un ponçage complet.  On recommande un épongeage pour faire relever les grains du bois et augmenter l’efficacité du ponçage final.  Un dépoussiérage très soigné doit être ensuite fait.  On peut, à la suite du ponçage, procéder à une mise en teinte, si besoin est.

Pour les finitions au tampon ou à la mâtine, on procède aussi à une imprégnation légère et superficielle, avec une huile, le plus souvent une huile de vaseline, plus rarement avec de l’huile de lin, qui est trop grasse.  Ce huilage est destiné à aviver et à rehausser la couleur naturelle du bois

Après le séchage de la teinture et ressuyage de l’huile, on peut commencer le colmatage de pores.  Pour les finitions ordinaires, on utilise le bouche-pores en pâte ordinaire.  Il est ensuite bon d’isoler le bouche-pores avec une couche de vernis tampon ou mâtine, appliquée à la mèche, pour éviter la détrempe.

Formule d'un vernis à 'alcool 

200 grammes (6 à 7 0nces)                      Gomme laque

1 litre (1 pinte)                             Alcool dénaturé 900

Le tampon à vernir

Le tampon à vernir se façonne généralement avec un morceau de lainage ( tricot ) à larges mailles et dont la couleur ne déteint pas sous l’action de l’alcool.  On enroule sur lui-même ce tricot pour obtenir une boule d’une grosseur tel qu’on puisse l’avoir bien en main, et on recouvre le tout d’un morceau de toile usagée, exempte de coton, car celui-ci laisserait des peluches dans le vernis.  On recommande la toile de lin pour le vernissage proprement dit, tandis que l’opération finale de l’éclaircissage, une toile plus fine est préférable

Pour vernir, on utilise deux petits flacons contenant l’un des vernis et l’autre de l’alcool à 90* et, fermé par des bouchons de liège dans lesquels on perce un petit trou qui laisse le vernis et l’alcool s’écouler parcimonieusement sur le tampon.

Le vernissage

Il s’agit de charger le tampon progressivement de parties égales de vernis et d’alcool.  On promène le tampon, toujours en mouvements circulaires ou en épousant le mouvement d’un huit, en exerçant une forte pression.  Le vernis doit être travaillé et il ne suffit pas de poser plusieurs couches superposées, il faut étendre ce vernis qui n’est qu’une légère pellicule de gomme laque qu’il faut étirer, tendre avec soin. On ne doit charger le tampon qu’après s’être assuré que le vernis déjà mis, a bien été étalé sur le panneau.

Pour charger le tampon on soulève la toile, afin que l’alcool et le vernis puissent imprégner le lainage et descendre progressivement sur le bois.  Ne jamais charger au-dessus du panneau :  y laisser tomber une goutte de vernis ou d’alcool occasionnerait les pires brûlures

Pour faciliter le glissement du tampon, on trempe le bout du doigt dans l’huile de lin bouillie, contenue dans un petit récipient ;  on en humecte la toile d’une infime quantité, après avoir chargé le tampon ;  un vernis travaillé avec trop d’huile brillera sans limpidité et s’altérera rapidement, car elle remonte à la surface pour sécher

On applique uniformément le tampon sur le bois et on prendra soin de ne jamais négliger les bords et les coins.  Ne jamais insister sur le même endroit pour quelques raisons que ce soit.  Si l’on doit faire disparaître une tache, on l’atténuera beaucoup plus en n’insistant pas

Le tampon laisse sur le panneau des nuages qui ne doivent jamais être gras ;  ils doivent plutôt être suffisamment légers pour s’effacer avec le doigt ;  autrement, on vernit trop sec et il faut ajouter de l’alcool et graisser légèrement avec de l’huile de vaseline

 

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